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Quelques mots de présentation

 

    Les énergies fossiles se font de plus en plus rares et les approvisionnements pétroliers et gaziers sont soumis aux tensions géopolitiques; trouver de nouvelles sources d'énergies ou d'approvisionnement devient une nécessité économique et politique.
    Les énergies renouvelables n'étant pas encore à même de suffire à nos besoins, se pencher sur des énergies fossiles non conventionnelles, moins polluantes que le pétrole et abondantes devient primordial.
     Aujourd'hui, en 2012, les réserves de gaz de schiste semblent abondantes dans notre sous-sol. Il permettrait de faire baisser les coûts du gaz, son exploitation créerait des emplois, améliorerait notre balance commerciale et serait une alternative au pétrole. Cependant, l'impact écologique, touristique et plus globalement sur la vie des riverains semble être un frein majeur à son développement sur le territoire national.

 

 

Définitions incontournables

 

     Le gaz de schiste ("shale gaz") est un gaz qui a demeuré emprisonné dans la roche sédimentaire, situé à 2 à 3 kilomètres de profondeur. Le méthane y est contenu dans des micropores ne communiquant pas. L'imperméabilité de la roche empêche l'extraction par des moyens classiques de forage. Il est important de noter que l'on utilise, comme dans la sphère publique, le terme gaz de schiste pour les gaz, mais aussi les pétrole de schiste.

       La fracturation hydraulique correspond à la dislocation ciblée de formations géologiques peu perméables au moyen de l'injection, dans le tube de forage et sous très haute pression – plus de 100 bars – d'un fluide destiné à ouvrir des microfissures dans la roche. Des grains de sable gardent ouvertes les fissures de manière à perpétuer l’écoulement des hydrocarbures le long du drain (comme exposé sur la figure ci-dessous).


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