Perspectives et Opinions

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                 Actuellement, la loi interdit la fracturation et tous les permis de prospection qui avaient été accordés ont été annulés. De plus, le contexte électoral à permis aux différents partis politiques d'exprimer leurs points de vue et il ressort qu'il y a un consensus politique contre la prospection et le thème du "gaz de Schiste " en général.

                   Il faut néanmoins prendre en compte le recours intenté par TOTAL. En effet, son permis de prospection a été annulé en vertu de la loi interdisant la fracturation hydraulique mais le dossier de TOTAL ne présentait pas de projet d'utilisation de cette dernière. Le pétrolier français utilise cet argument pour récupérer son droit de prospection.

                 La problématique est donc toujours pleine à l'heure actuelle, et tant que nous dépendrons des énergies fossiles et qu'elles se feront de plus en plus rares, la question de l'exploitation du gaz de schiste sera un "serpent de mer" toujours présent.

 

 

Nous avons essayé de vous présenter des faits de la manière la plus objective possible mais nous tenons à vous présenter nos opinions, qui se sont forgés au fil de notre étude et découverte de la controverse sur le gaz de schiste:

 

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Christopher Cirio

Ne connaissant pas vraiment les enjeux, j'ai découvert toute la complexité et l'ampleur du sujet au long de nos recherches.

Je suis conscient des enjeux écologiques de plus en plus pressants qui vont occuper notre siècle, mais je ne suis pas un écologiste convaincu (je reste convaincu que le nucléaire est une solution énergétique efficace et viable dans notre pays).

Le contexte économique difficile et le fait que d'autres pays européens se sont lancés dans l'aventure (et sans catastrophes apparentes pour le moment) me pousse à penser que nous devrions laisser de grands groupes pétroliers qui ont tout intérêt à préserver leur image (et notre environnement par conséquent), prospecter et déterminer la richesse (ou non) de notre sous-sol.

 

 

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Myriam Grigahcine

Ce sujet m'était inconnu mais travailler sur ce projet m'a permis de m'ouvrir à une nouvelle thématique pour moi qui n'avait pas encore suscité mon intérêt jusqu'ici.

 

Cette étude m'a permis de me rendre compte des réels enjeux écologiques posés et cela m'a vraiment interpellé. Il m'a été intéressant et instructif de savoir apprécier autant les arguments défavorables énoncés que les arguments en faveur du gaz de schiste.

Cependant, je reste sceptique quant à l'utilisation de cette énergie fossile. En effet, les impacts sur l'environnement sont de la plus haute importance à mon avis, en particulier concernant la contamination des eaux souterraines suite à la technique de la fracturation hydraulique; il s'agit d'un problème majeur qui devrait déterminer toute décision. Il est donc rassurant que cette fracturation soit interdite en France et j'espère qu'elle le restera.

 

 

 

 

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Samuel David

La question de l'utilisation ou non du gaz de schiste en France et de son extraction par fracturation hydraulique regroupe de nombreuses facettes tant politiques, qu'économiques et scientifiques. L'étude de ce débat a été bien plus profonde que ce que nous attendions. Au cœur d'une époque où les énergies et l'environnement prennent une importance grandissante, cette controverse nous a offert un bon exemple des enjeux qui orbitent autour de l'utilisation d'une nouvelle source d'énergie. A l'issue de notre travail, je pense qu'il a été sage d'interdire la fracturation hydraulique en France pour le moment. Pour l'instant la technique n'est pas assez sûre, et le coût en eau trop élevé.

Néanmoins, aux vues des ressources probablement disponibles dans notre sous-sol, le développement de nouvelles techniques plus propres doit être encouragé. En effet, bien que le but de l’État soit de diminuer sa production de CO2, le gaz de schiste nous permettrait au moins d'économiser près de 25 milliard d'euros d'importation de gaz par an. Tant qu'à consommer du gaz, autant ne pas avoir à l'importer. La France pourra ainsi mettre plus d'argent dans la recherche d'énergies propres. Enfin, afin de se prémunir contre tout abus des groupes pétroliers, je pense qu'il est essentiel que l'état soit le plus stricte et rigoureux possible dans la rédaction et l'application des lois.